L’Étuve, 1 Rue Xavier Quideau 29730 TREFFIAGAT
Paysages, natures mortes… exposition aux sujets variés dont un rappel de mon premier 1er prix adolescent : la photographie d’une bigoudène préparant sa coiffe. Nous n’en rencontrons plus aujourd’hui : intérêt documentaire (1990). J’aimais beaucoup le travail de Michel Thersiquel.

Naître de…
On naît, on est de l’eau, on est de la terre. Du ciel. Du soleil.
De la lumière qui vient et qui fuit.
Sans elle, pas d’images.
Elle révèle à l’Homme les présences telluriques.
Ces photographies transmettent des sensations ressenties au sein d’éléments qui nous parlent toujours. Comme autant d’empreintes.
Du plus grand espace à la simple expression de la main, instants d’une Nature qui s’exprime et que l’oeil humain retient.
Natures vivantes
Pelure de pomme :
La peau d’une pomme découpée, comme un cook eye (regard sur la cuisine), contraste avec les lignes de la nappe où elle repose articulée sur l’angle de la table. La proximité des tons gris et le grain viennent appuyer la chair du fruit et l’opposition des formes droites et courbes ; dans une nature morte « vivante », sensibilise à la poésie du quotidien, comme celle que l’on peut trouver dans l’œuvre du poète Francis Ponge.
Une sélection culinaire, pour le plaisir oculaire.
La pomme qui se mue en note sur une nappe.
La faim :
La douceur de l’ombre d’une cuillère adossée à une goutte d’eau contraste avec les lignes de la nappe, appuyant l’opposition entre le contenant et le contenu, comme dans une sensation de soif frustrée.
Également celui tout aussi précautionneux d’une fourchette pour la prolonger dans une confusion quasi-symétrique ou du moins mathématique avec son ombre, inventant un seul même objet imaginaire. Elle vient clore une fin de repas dans une forme consolidée comme une boucle.
https://www.foret-fouesnant-tourisme.com/animations-cornouaille/expo-peinture-macha-b-treffiagat/